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Un art martial traditionnel: Le Võ Dan Toc est à l'origine l'art de la guerre. Le mot "Võ" indique la pratique martial(le combat)et le mot " Dan Toc" expriment le caractère populaire de cet art martial. Il prend sa source dans l'antiquité viêtnamienne, quand l'homme, afin de survivre, dut trouver des moyens efficaces pour se défendre contre ses agresseurs.
Dix-huit disciplines regroupaient l'ensemble des connaissances martiales: combat au corps à corps (coup de pied coup de poing), immobilisations, La maîtrise de ce savoir complet alliant théorie et pratique exigeait beaucoups de travail. En tant que discipline physique, le Võ est maintenant sorti du domaine de la guerre pour prendre une place différente dans notre société. Ainsi, l'étude des armes traditionnelles n'a plus le même objectif qu'auparavant: il ne s'agit plus d'apprendre à tuer; Pareillement, le combat à mains nues n'est plus destiné à détruire l'adversaire mais à mesurer sportivement sa force et son adresse de manière amicale.
L'art du Võ reste toutefois efficace pour se défendre lors de situations dangereuses. ........................... L'enseignement de l'ancien temps se faisait par l'étude des "thao" qui ont été créeé en ayant observé intelligement des attitudes animales, telles que celles du tigre, du singe, du serpent, ... Le thao est une leçon de mouvements simulant un combat contre plusieurs adversaires dans différentes directions que l'élève apprenait par coeur et qu'il répète seul. Puis l'entraînement constant à la pratique des thao devait amener un automatisme qui apporterait l'application immédiate des techniques en combat réel. Mais un thao ne pouvait être appliqué que s'il était compris. La technique comprenait 108 mouvements, en quelque sorte l'alphabet du Võ. Ensuite, il fallait comprendre les "thê" (enchaînements de mouvements) contenus dans les thao. Une partie des dix-huit disciplines se pratique encore : pieds, mains, immobilisations, projections, armes traditionnelles, etc. Le travail des séries et des thao est d'abord individuel même sous la forme d'entraînements collectifs. Il donne force, souplesse, rapidité, habileté: il durcit le corps pour résister aux attaques et procure une bonne santé. ........................... Maître Nguyên Duc Môc est né en 1913 au Nord Viêt-nam, sur une chaîne de collines nommée Son Hoan Long ou "la montagne du dragon restitué".
Dans ces collines, les familles vivent de la culture et de l'élevage. En 1919, il commence déjà à recevoir des leçons de Võ de son père, puis son oncle maternel l'emmène à Quang Nguyên, A l'âge de 16 ans, en 1929, il devient disciple d'un maître nommé Hoang Hao Ba. 1939, date à laquelle il reçoit l'ordre d'embarquer pour aller combattre en France au sein de l'armée coloniale. Après la libération de la France, Nguyên Duc Môc, part chercher du travail dans le civil et entre en 1947 aux usines Renault, à Boulogne-Billancourt. A maintes reprises, il est obligé de se défendre et son efficacité au combat subjugue ses collègues de travail. Ils le questionnent, enthousiasmés, ils lui demandent de leurs apprendre ses techniques. Le Maître accepte alors, pensant ainsi populariser son pays natal. Le Võ-Viêtnam est connu en France à partir de ce moment là, c'est-à-dire dans les années cinquante. Après plus de 20 ans années de pratique passionnée auprès du Maitre Philippe Bertec et Thierry Dijoux décident de fonder leur propre école. C'est ainsi qu 'est née, en 1987, l' Ecole Française de Vo Dan Toc...
[extrait du site: http://vo-vietnam.org/histoire.php et du dossier de presse]
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